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🚧 Bénin : Transparence et justification des coûts des infrastructures routières, Jacques Ayadji répond aux critiques
Face aux interrogations soulevées par l’opposition sur le coût des infrastructures routières au Bénin, le ministre-conseiller en charge des Infrastructures et du Cadre de vie, Jacques Ayadji, a tenu à apporter des clarifications détaillées. Lors d’un point de presse tenu le 30 janvier 2025, il a mis en avant les méthodes de calcul utilisées, la complexité des travaux réalisés et la nécessité de voir au-delà des chiffres bruts.
Le débat est né après qu’un membre du parti Les Démocrates a affirmé que le gouvernement avait réalisé 5,7 km de route pour un montant de 35 milliards de francs CFA. Selon Jacques Ayadji, ces chiffres sont erronés et ne reflètent pas la réalité du projet. Il a précisé qu’il s’agissait en réalité de 19,395 km si l’on prend en compte les différentes sections aménagées en plusieurs voies et que le montant exact du projet était de 37,7 milliards de FCFA et non 35 milliards. Il a également rappelé que cette somme inclut les taxes, les frais de suivi et d’audit des travaux.
Le ministre a expliqué que le projet ne se limitait pas à une simple route. Il comprend également des trottoirs et des aménagements paysagers, un éclairage public moderne ainsi que des structures de drainage et de sécurité routière.
Le coût moyen du kilomètre de route, une fois les calculs ajustés, ressort à 1,5 milliard de FCFA par km. Un montant que Jacques Ayadji estime justifié au vu des spécificités techniques du projet, notamment la multiplication des voies et les contraintes d’aménagement urbain. Il a insisté sur le fait que dans un environnement urbain, les infrastructures routières intègrent plusieurs composantes, ce qui explique leur coût plus élevé. Il a également souligné que les critiques ignorent souvent ces réalités techniques et économiques et que les investissements réalisés contribuent à l’embellissement et à la modernisation des infrastructures urbaines.
Jacques Ayadji a profité de cette clarification pour mettre en avant les progrès réalisés dans le développement des infrastructures routières sous le gouvernement du président Patrice Talon. Il a expliqué que la modernisation des infrastructures est un processus de long terme et qu’il est essentiel de poursuivre cette dynamique après 2026 afin de garantir une amélioration continue du réseau routier béninois. Il a affirmé que le gouvernement était fier du travail accompli mais conscient qu’il reste encore beaucoup à faire. Il a également ajouté qu’il souhaitait que cette dynamique se poursuive au-delà de 2026 pour améliorer encore davantage les infrastructures.
Enfin, il a appelé à une analyse plus objective des projets d’infrastructures et invité les acteurs politiques à éviter les polémiques basées sur des approximations et à s’informer sur les mécanismes de gestion des marchés publics avant de tirer des conclusions hâtives.
Ce débat autour des coûts des infrastructures met en lumière la nécessité d’une communication plus transparente sur les investissements publics. Si le gouvernement défend la pertinence de ses choix budgétaires, l’opposition continue de questionner l’efficacité de ces dépenses. L’enjeu majeur reste de garantir que chaque franc investi contribue réellement à l’amélioration des conditions de vie des citoyens tout en veillant à une gestion efficace et transparente des fonds publics.
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