🇺🇸💼 Fin de l’ultimatum d’Elon Musk aux fonctionnaires fédéraux : entre contestation et incertitude

🇺🇸💼 Fin de l’ultimatum d’Elon Musk aux fonctionnaires fédéraux : entre contestation et incertitude

Le compte à rebours est terminé pour les 2,4 millions de fonctionnaires fédéraux américains, sommés par Elon Musk, chargé de l’Efficacité gouvernementale, d’expliquer leurs activités professionnelles sous peine d’être considérés comme démissionnaires. Cette directive, conforme aux instructions du président Donald Trump, s’inscrit dans la volonté de réduire drastiquement les dépenses publiques de l’administration fédérale.

Dans un tweet publié samedi, le milliardaire a annoncé que chaque employé fédéral recevra un courriel lui demandant d’expliquer en détail son travail de la semaine précédente. Tout fonctionnaire n’y répondant pas dans les 48 heures sera automatiquement considéré comme ayant démissionné.

Cette mesure a provoqué une vague d’indignation, notamment du côté du syndicat des fonctionnaires fédéraux (FGE), qui a dénoncé un mépris total pour les employés et les services publics essentiels. Selon le syndicat, l’administration Trump, par l’intermédiaire d’Elon Musk, impose des conditions de travail injustes et tente de forcer des départs massifs.

« C’est cruel et irrespectueux d’être obligé de justifier sa fonction à un milliardaire déconnecté de la réalité, non élu, et qui n’a jamais effectué une seule heure de service public », a fustigé un représentant du FGE.

Face à la pression, plusieurs agences fédérales, notamment le FBI, ont conseillé à leurs employés d’attendre plus de précisions avant de répondre à l’e-mail de l’administration. Cette stratégie vise à éviter des licenciements précipités et à comprendre les véritables implications de cette directive.

Ce n’est pas la première fois que le gouvernement Trump met en place des mesures visant à réduire les effectifs fédéraux. Fin janvier, une proposition avait déjà été faite aux fonctionnaires : démissionner volontairement tout en continuant à percevoir leur salaire et leurs avantages sociaux jusqu’en septembre 2025. Selon les médias américains, des dizaines de milliers d’employés auraient déjà accepté cette offre, illustrant un climat d’incertitude au sein de l’administration fédérale.

Ce bras de fer entre Elon Musk, Donald Trump et les syndicats risque de s’intensifier dans les jours à venir, avec de potentielles actions en justice contre des licenciements jugés arbitraires. Si l’objectif est de rationaliser les dépenses publiques, cette approche pourrait toutefois fragiliser le fonctionnement de nombreux services essentiels et créer un vide administratif sans précédent.