
🇺🇳 L’ONU rejette une résolution américaine sur l’Ukraine qui omet de mentionner l’agression russe ⚖️🌍
L’Assemblée générale des Nations Unies a rejeté une résolution présentée par les États-Unis appelant à la fin de la guerre en Ukraine, en raison de l’absence de mention explicite de l’agression russe. Ce revers diplomatique marque une nouvelle divergence entre Washington et plusieurs pays membres de l’ONU sur l’interprétation du conflit qui dure depuis maintenant trois ans.
Un texte controversé qui ignore l’invasion russe
Le projet de résolution américain appelait à mettre un terme à la guerre en Ukraine, mais sans reconnaître officiellement l’invasion de la Russie comme étant une violation flagrante de la Charte des Nations Unies. Face à cette omission jugée inacceptable par de nombreux pays européens, trois amendements ont été proposés, visant à insérer une référence explicite à l’agression de Moscou et au respect du droit international.
« Aujourd’hui marque le troisième anniversaire de l’invasion illégale et non provoquée de l’Ukraine par la Russie », a déclaré un représentant européen. « Nous réitérons notre condamnation ferme de cette violation flagrante du droit international. »
Un vote qui reflète les divisions internationales
Lors du vote, 93 pays ont approuvé les amendements européens, contre 18 oppositions et 65 abstentions. Malgré cet ajustement, la résolution américaine n’a pas été adoptée par l’Assemblée générale, illustrant ainsi les divergences entre les États membres sur la manière de traiter diplomatiquement le conflit.
De son côté, la Russie a voté contre la résolution, arguant que les causes profondes du conflit n’étaient pas prises en compte et dénonçant une nouvelle « tentative occidentale d’adopter un texte hostile à la Russie ». L’Ukraine et les États-Unis ont également rejeté les amendements, bien que ceux-ci aient été adoptés par la majorité des membres votants.
Une issue différente au Conseil de sécurité
Bien que l’Assemblée générale ait rejeté le texte, les États-Unis ont soumis la résolution au Conseil de sécurité de l’ONU, une instance plus restreinte mais juridiquement contraignante. Cette fois-ci, le texte a été adopté avec 10 votes favorables sur 15, tandis que cinq pays (France, Royaume-Uni, Danemark, Grèce et Slovénie) se sont abstenus.
Un représentant américain a salué cette avancée :
« Cette résolution nous met sur le chemin de la paix. C’est une première étape cruciale dont nous devons tous être fiers. Il nous faut maintenant l’utiliser pour construire un avenir pacifique pour l’Ukraine, la Russie et la communauté internationale. »
Une paix encore lointaine
Malgré cette adoption au Conseil de sécurité, la route vers une résolution pacifique du conflit demeure incertaine. La Russie et l’Ukraine restent campées sur leurs positions, et la communauté internationale peine à dégager un consensus sur les modalités d’une fin de guerre juste et durable.
Le rejet de la résolution par l’Assemblée générale de l’ONU montre l’ampleur des tensions diplomatiques qui persistent autour de la guerre en Ukraine. Alors que certains pays prônent une approche neutre et pragmatique, d’autres insistent sur la nécessité de condamner fermement Moscou et de garantir des réparations pour Kiev. Le chemin vers un cessez-le-feu semble donc encore semé d’embûches.